De 9 à 20€
Largue la peau
Découverts en formule duo dans laquelle, déjà, ils cassaient la baraque, les Sages comme des Sauvages inventent un folklore du monde poétique chanté en français. À coups de bouzouki, cavaquinho brésilien, defi grec (tambourin), violon, guitare et kayamb (percussion), Ava et Ismaël jonglent entre maloya, calypso, rebetiko (musique populaire grecque) ou country pour invoquer le quartier de Belleville, le tabac des Guaranis, les montagnes, les jeunes des villes, l’esprit créole…
 
Grâce à leur talent de chasseurs de têtes, les Sages Comme Des Sauvages ont également dégoté deux musiciens d’exception pour les accompagner sur scène.
 
C’est en covoiturage qu’ils rencontrent le sergent Emilie Alenda. Elle est bassoniste dans l'Orchestre de l'Armée de l'Air, elle a l'oreille absolue et, en plus, elle groove. Vif et rusé, le duo la kidnappe. L'armée la cherche encore.
 
Osvaldo Hernandez est quant à lui un virtuose des percussions d'Amérique latine. Après avoir fait les 400 coups au Mexique, dont il est originaire, il s'est installé en Belgique où il a accompagné les plus grands (Deep Forest, Vaya Con Dios, Ballet National du Mexique…). Son jeu de maracas peut entraîner de sévères cas d'hypnose.
 
Ce serait une sorte de folk, qui flotterait au-delà de toute idée de territoire. Ce serait une sorte de chanson française en plusieurs langues, de rock sans l’Amérique, de musique du monde aux chemins imprévisibles. Sages Comme des Sauvages était au départ un duo qui mettait déjà dans sa musique beaucoup plus que deux personnes : il y a dans l’album « Largue la peau » des voyages et des retours, des rêveries et des emprunts, un univers tribal et des imaginaires urbains. Comme si un jeune Georges Brassens avait navigué dans l’Océan Indien plutôt que dans le XIVe arrondissement, comme si Woody Guthrie avait appris la guitare quelque part près de Salvador de Bahia, comme si le monde n’était plus qu’un seul continent… Bertrand Dicale.
 
Une soirée où le public du Foyer Georges Brassens ne devrait pas rester longtemps assis et où les chaises ne seront pas nécessaires...
Les musiciens :
Ava Carrère : chant, percussions
Ismaël Colombani : chant, cordes
Oswaldo Rodriguez : percussions
Emilie Allenda : basson